17 janv. 2012

Qq réflexions personnelles ...

Tenir un blog: un exercice bien délicat

Je trouve très difficile de tenir ce blog. L'écriture est un exercice délicat, surtout quand on l'expose aux yeux de tous. J'essaie de trouver les bons mots, la bonne formulation sur de multiples sujets que je ne maitrise pas, puisque je suis en train de les explorer...
Si vous trouvez que mes articles manquent de cohérence, s'ils vous paraissent trop légers ou pas assez détaillés, je vous demande de l'indulgence car j'essaye de faire au mieux.
Une bonne part de mon esprit est aussi occupé à se questionner sur les notions de bonheur, de plaisir, de bien-être, d'épanouissement, etc... sujets sur lesquels j'aime échanger, mais dont l'étape de l'écrit me parait encore prématurée.


Pas de vérités, mais des questions

A travers ce blog, je veux offrir aux lecteurs une fenêtre ouverte sur ce qui se passe en dehors des sentiers battus, au fur et à mesure de mes rencontres et découvertes alternatives.
Peut-être certains articles paraissent un peu court ou léger, mais l'important pour moi n'est pas d'établir une conclusion qui serait trop hâtive, et encore moins d'en sortir une vérité.
Ce qui me parait surtout important, c'est de provoquer le questionnement, en vous apportant de la matière à réfléchir.


Voyage de fond ou d'exaltation ?

Je me sens assez éloigné des voyages d'aventures, ou de tour du monde, dont les récits exaltants font souvent rêver. Je comprends ces voyageurs, cherchant à rencontrer d'autres peuples, d'autres coutumes, d'autres traditions, sillonnant des paysages merveilleux et paradisiaques... cette envie d'exaltation, d'extase, d'un quotidien sans routine, qui chaque jour offre son lot de rencontres, de découvertes, de nouveautés, d'imprévus ... et cette sensation de se sentir pleinement "vivant"!
Je crois sincèrement que le voyage est une excellente école de la vie. Il aide à mieux se connaître, à développer son écoute, à briser un tas d'idées pré-conçues, à tester ses limites, à s'ouvrir à l'autre, à revoir ses besoins, à retrouver les goûts des petites choses, à se découvrir des ressources insoupçonnées, à gagner en humilité, à apprendre à accepter et accueillir l'imprévu, etc...

Personnellement, sans partir à l'autre bout du monde, je crois que j'ai déjà en partie expérimenté tout cela, à travers mes 3 mois de marche sur les Chemins de Compostelle, à une saison d'alpage, à la traversée des Cévennes, et bien sûr à toutes les montagnes dans lesquelles j'ai crapahuté, seul, à plusieurs, au bout d'une corde, dans une cabane ... Tous ces souvenirs sont particulièrement marquants, pour les plaisirs et les émotions qu'ils procurent, intensifiés par leur partage avec les ami(e)s.

Aujourd'hui, c'est véritablement un voyage "de fond" que je réalise, bien plus marqué par la réflexion que l'exaltation. Passer son temps à tout remettre en question est déroutant et très inconfortable. Mais c'est riche de découvertes et d'enseignements.


Attentes extérieures, attentes intérieures

Pour la plupart d'entre-nous, nous passons nos vies à répondre à des attentes extérieures
- enfant, nous faisons en sorte de répondre aux attentes de nos parents, pour être un gentil petit garçon, ou une gentille petite fille, bien élevé(e)
- à l'école, nous faisons en sorte de répondre aux attentes de nos professeurs et de nos parents, pour être de bons élèves
- dans le monde professionnel, nous faisons en sorte de répondre aux attentes de nos employeurs, pour être de bons employés
- dans la vie quotidienne adulte, nous faisons en sorte de répondre aux attentes de la société, pour être de bons citoyens et être socialement/professionnellement reconnus

Répondre à ces attentes extérieures, c'est naturellement s'assurer un sentiment d'appartenance et de reconnaissance.

Mais qu'en est-il de nos attentes intérieures, de nos désirs propres, de nos envies personnelles? Cela peut paraitre bizarre, mais je cherche les miennes...
Comment se fait-il que j'ai du mal à les trouver, à les formuler? Peut-être à cause d'un système scolaire et éducatif qui prône la tête bien faite et formatée aux attentes sociétales, plutôt que l'épanouissement individuel de chacun en fonction de sa personne, de ses sensibilités et de ses talents?

Dans ce voyage, j'espère que je trouverai l'occasion de creuser la question du système scolaire en m'intéressant aux écoles à pédagogie alternative (Freinet, Steiner, Montessori, ...).


Le RSA ...

Lorsqu'on aborde le sujet du RSA, ou plus globalement celui de l'aide sociale, le débat est souvent complexe et épineux.

Bénéficier du RSA relève parfois d'un choix, souvent d'une forme de fatalité. Comment diminuer le nombre de bénéficiaires, alors qu'il n'y a de toute façon pas assez de travail pour tout le monde (cf. taux de chômage)?

Les personnes qui touchent le RSA se sentent souvent étiquetées de "parasite" ou "profiteur" de la société. Dans mon cas, je bénéficie du RSA: suis-je un parasite profiteur de la société? Je ne le pense pas, et je vous propose une autre approche:
Aujourd'hui, à travers ce blog et au fur et à mesure de mon voyage, j'offre aux lecteurs des informations, des découvertes et des éléments de réflexion, sur ce monde des alternatives.
Alors je pose la question: et si le RSA était une sorte de "rémunération" de ma contribution à vous fournir de l'info, un peu comme un journaliste?

Je connais quelques personnes qui sont très investies dans des associations à vocation sociale, éducative ou environnementale. Elles y passent presque l'équivalent d'un temps plein. Dans un cas comme celui-ci, je trouve juste qu'elles touchent le RSA, car je le vois comme une sorte de dédommagement pour leur investissement qui profite au plus grand nombre.

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