J'ai l'impression que lorsqu'on aborde les thèmes "bio", "écolo", "collectif", "solidaire", "durable" ... on passe souvent par le "chiant" de service... et je comprends. Aujourd'hui, je vois plusieurs problèmes à cela:
1/ On associe très rapidement ces termes avec tout un lot d'interdits et de jugements: on passe en revue les faits et gestes de la vie quotidienne en les étiquetant d'un "bien" ou "pas bien".
Quoi de plus désagréable que de se sentir jugé, évalué, comme un enfant à qui on voudrait inculquer les "bonnes" choses à faire, et qu'il évite les "mauvaises"?
2/ L'idée du "renoncement": la plupart de nos vies sont remplies d'acquisitions technologiques, matérielles, de loisirs, toutes ressenties comme confortables. Le problème des acquis, c'est évidemment la peur de les perdre, d'y renoncer.
Il est évident que du jour au lendemain, on ne peut pas faire le grand écart et passer soudainement au tout "bio et écolo", mais en y allant par petite touche, on devrait pouvoir se recentrer sur nos besoins principaux, et trouver à les combler sans les substituer par une consommation massive de loisirs et biens matériels.
3/ L'étiquette "marginal": toutes les personnes très engagées dans les courants alternatifs ne sont pas forcément extrémistes ou marginales. Je crois qu'il existe surtout de très nombreux intermédiaires, bien plus discrets car plus occupés à concrétiser leurs projets plutôt qu'à militer fermement. Ce sont justement ces personnes que je cherche à rencontrer, qui cheminent vers une vie plus saine, plus simple, plus autonome, tout en gardant une intéraction forte et positive avec leur environnement naturel et social.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire